Erika Claeys et moi avons commencé un bout de chemin ensemble. Puis nous avons pris des voies différentes. Commencé ensemble, parce que la première fois que nous nous sommes rencontrées, c’était à notre tout premier cours de kinésiologie.
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Alors, Erika, peux-tu nous expliquer ce qui t’a amenée à ce premier cours de kinésiologie ?
Oui, bien sûr !
Et tout d’abord, merci à toi pour cet interview. Ça me touche beaucoup donc je tenais à te le dire de vive voix.
Alors la kinésiologie, en fait, j’ai voulu apprendre suite à une séance que j’ai reçue de la part d’une autre personne. Je n’étais pas forcément bien dans ma vie à ce moment-là. Et je suis allée voir cette fameuse personne qui, en une seule séance, a bouleversé le cours de ma vie.
Une séance de kinésiologie ?
Voilà, c’est ça, une séance de kinésiologie.
Et suite à cette séance, et aux bouleversements que ça a engendré, j’ai voulu apprendre. J’ai trouvé ça tellement magique qu’il fallait que je comprenne comment c’était possible qu’en si peu de temps, des changements que j’avais voulu mettre en place depuis des années, sans y parvenir, là, comme par miracle, ça s’est produit.
Voilà, c’est comme ça que j’ai commencé la kinésiologie. Pas dans l’optique de dispenser des soins à d’autres personnes. Mais pour apprendre et, éventuellement, travailler sur ma famille, sur des proches. Et, également, vu que ça se faisait par des échanges, travailler sur moi-même en même temps, tant qu’à faire…
Et continuer le chemin qui avait été initié quand tu as fait une séance.
Oui c’est ça, tout à fait.
Et donc c’est comme si cette séance avait été un accélérateur, t’avait permis de dépasser des croyances, des peurs, ou des systèmes obsolètes… ?
Oui, il y avait un blocage en réalité. Par rapport à ma situation à ce moment-là, il y avait un réel blocage. Que je ne parvenais pas, par des lectures, par la volonté, par la pensée positive… Je n’arrivais pas à surmonter ça. Et là… voilà.
Je le remercie encore parce que finalement, grâce à lui, ça a été le début de quelque chose de grandiose ! Quand je reviens un peu en arrière, je me dis, finalement, c’est incroyable ! C’est vraiment Le point de départ par rapport à toutes les belles choses qui me sont arrivées par après.
En même temps, tu parles de lecture, et si je me souviens bien, tu m’avais dit que le tout premier point de départ c’était quand même un livre, Les 4 accords toltèques, c’est ça ?
C’est ça, oui, tout à fait.
Et est-ce que tu te souviens, et est-ce que tu peux dire ce qui, dans ce livre, avait provoqué ce déclic chez toi ?
Déjà, le fait d’avoir une parole impeccable, c’était pas du tout mon cas. C’est-à-dire qu’en lisant ce livre, j’ai pris conscience que ma parole, par rapport à moi-même, et par rapport aux autres, n’était pas du tout impeccable, en réalité.
D’abord je me suis aperçue, par rapport à ce que je parlais, ce que je racontais des autres, que j’étais quand même assez médisante. Que j’avais la critique facile. Et puis, après, j’en suis venue à la déduction que c’étaient les mêmes critiques que j’avais vis-à-vis de moi. Voire même pire !
Et donc ce livre, notamment par rapport à cette parole impeccable, le fait de ne rien prendre personnellement et de ne pas en faire une affaire personnelle, j’ai commencé à mettre ça en pratique dans ma vie. Mais j’ai vraiment réussi à le mettre en pratique dans ma vie après cette première séance de kinésiologie. Avant ça, j’avais réussi à comprendre ce mécanisme, mais je n’avais pas encore vraiment réussi à l’appliquer.
Voilà. Ça, c’est par après que c’est venu. Mais sinon le déclic, c’est vrai, c’est aussi grâce à ce livre.
Et c’est lui, un peu, qui t’a ouvert la porte au fait qu’il y avait moyen de changer des choses, du coup.
Oui, tout à fait.
Et l’envie de passer à l’action.
C’est ça, exactement. D’ailleurs, c’est un livre que j’apprécie et que je relis encore régulièrement. Enfin de temps en temps, une fois l’année peut-être. Et ce que j’avais mis au fluo à l’époque, finalement, au fur et à mesure des lectures qui ont suivi, ça ne me parlait plus du tout. Et je me demandais pourquoi j’avais mis ça au fluo, je ne comprenais pas.
Donc on voit vraiment l’évolution au fur et à mesure des lectures. Et ça c’est comique aussi, parce qu’on se dit qu’on a quand même fait un pas en avant.
C’est ça. Parce que les anciennes choses au fluo ne te parlent plus, et qu’il y a d’autres choses qui t’interpellent davantage.
C’est ça, oui, tout à fait. Donc c’est une bonne jauge, ce livre, vraiment.
Et du coup, alors, si on fait un bond dans le temps, aujourd’hui tu as créé L’Être Essentiel, un site internet, sous lequel tu fais un certain nombre d’activités puisqu’il y a des massages, des massages aux pierres chaudes…
Oui, c’est ça, des massages énergétiques…
Des stages…
Oui, des stages en développement personnel, notamment les Accords Toltèques. Et puis en Reiki, protection énergétique, ce genre de choses…
Et justement, le cœur de tout ça, est-ce que c’est juste de dire que c’est le Reiki, que tu pratiques et que tu enseignes ? Que c’est un peu ton pilier central, même si, du coup, il y a plein de choses qui peuvent se mettre autour ?
C’est ça, oui, à la base c’est vraiment le Reiki. Il y avait la kinésiologie, mais que j’ai complètement abandonnée parce que ça ne parlait plus trop. Et là, maintenant, je dois dire que l’essentiel de ma clientèle c’est pour le Reiki. Pour les stages Reiki, en l’occurrence. C’est vraiment le Reiki, et maintenant, dans les soins Reiki, j’ajoute les soins énergétiques en plus… Je fais un peu ma popote, quoi. Avec tous les outils que j’ai dans ma boîte, maintenant je fais un petit peu de tout. Mais voilà, le fil conducteur, c’est le Reiki, oui.
Et alors, comme on en était à : tu commences la kinésiologie, justement, comment se fait ce basculement vers le Reiki ?
En fait, c’est assez surprenant ! J’étais tombée sur une brochure de l’IFAPME, une école. J’étais tombée sur une brochure avec des propositions de formation pour le soin de la personne. Et je suis tombée, comme ça, en lisant entre les lignes, sur une formation au Reiki niveau 1. Sans savoir vraiment ce que c’était, je savais que j’allais me diriger vers ce stage en particulier. Et quand je l’ai passé, ça a été une révélation, en fait. Donc je savais que… Voilà, c’était vraiment en résonance avec moi.
Donc je ne me suis pas posé de question. J’ai vu Reiki, j’ai senti que je devais le faire, et c’est ce que j’ai fait, voilà.
Donc c’est une intuition qui t’a menée vers quelque chose. Et tu t’es dit en effet, oui c’est juste, c’est bien ça qui est pour moi.
Oui, et ça revenait : chaque fois que je lisais, c’est comme si mon regard était chaque fois attiré par cette formation en Reiki. Et je ne peux pas l’expliquer, c’était vraiment comme une attraction, un aimant. C’était « il faut faire ça, il faut faire ça ». Sans savoir pourquoi – mais maintenant je comprends – mais à l’époque je ne savais pas du tout et voilà, sans aucun regret.
Et c’est la naissance d’un grand amour puisque tu le pratiques et tu l’enseignes. Donc tu as vraiment envie de le transmettre sous toutes ses formes.
Tout à fait. Et je peux dire que le Reiki, à l’heure actuelle, a clairement changé ma vie. Donc la kinésiologie a commencé à amorcer certaines choses, mais le Reiki a clairement changé ma vie. Je le crie haut et fort, je n’ai même pas à réfléchir deux secondes, c’est vraiment parlant.
Et même les gens qui me côtoient, ou qui me côtoyaient à l’époque, ont bien vu le changement aussi. D’ailleurs, il y a certaines personnes que… on n’est plus vraiment sur la même longueur d’ondes. On ne se fréquente plus de trop, mais si on a l’occasion de se recroiser, ça revient sur le tapis aussi.
Et même par rapport à mes proches, mon père, ma sœur et Jérémy, mon compagnon, bien souvent ils constatent ce changement. Et eux-mêmes sont initiés au Reiki aussi, maintenant.
Tu les as entraînés dans ton mouvement…
C’est ça, tout à fait.
C’est le signe que tu as changé, et vers quelque chose de positif puisqu’ils ont… Tu montres un exemple et tu ouvres une voie qui est bonne pour toi, donc forcément les gens ont envie de faire pareil et de te suivre.
En tout cas je pense, oui, maintenant… Oui, non, je ne crois pas qu’ils l’ont fait pour me faire plaisir, même si oui dans un premier temps. Mais par après, je pense que ça a quand même travaillé sur eux, même s’ils ne pratiquent pas vraiment. Mais à côté de ça, je pense qu’inévitablement, inconsciemment ça travaille. Et je la perçois de toute façon, donc ça, je ne peux pas la renier.
Et c’est quoi ta définition, ou ta perception, ou ce que tu aimes tellement dans le Reiki ?
C’est l’aspect intuitif, le fait qu’on se laisse complètement aller, pas de procédure… On se laisse complètement aller et on y va vraiment au ressenti, en fait. Voilà, moi c’est ça que j’apprécie. Plus on se laisse aller mieux c’est, et plus il y a de résultats en fait.
Et si tu devais expliquer à quelqu’un qui n’a jamais entendu parler du Reiki ce que c’est le Reiki, c’est quoi ?
Donc, le Reiki, c’est un système de soin énergétique qui vise à rétablir l’équilibre, l’harmonie de la personne en la considérant dans sa globalité. Donc au niveau physique, au niveau mental et émotionnel, puisque je ne vais rien t’apprendre en disant que tout est lié. Le Reiki a justement ce pouvoir de réaligner ces différents corps pour retrouver l’équilibre et l’harmonie dans notre vie, en fait. Et dans notre corps.
Et alors au niveau professionnel, de nouveau si je remonte, on se rencontre au début de notre cursus en kinésiologie. À ce moment-là tu travailles plutôt dans le monde de la nuit, de la fête. Tu commences ces cours-là, mais pas du tout dans une démarche de réorientation professionnelle.
Non.
Alors qu’est-ce qui fait qu’il y a un moment où ça bascule quand même ?
En réalité, j’ai commencé la kinésio, je travaillais toujours dans le milieu festif, j’étais barmaid. Dans le milieu de la nuit. Donc c’est vrai que je m’amusais plutôt bien. Mais malgré tout je me rendais bien compte que ça ne me correspondait pas, en fait. Ou en tout cas ça ne me correspondait plus. Et que j’avais besoin d’autre chose, et d’apprendre à me connaître, de me connaître un peu mieux. Et justement la kinésio m’a permis d’apprendre à me connaître, à me redécouvrir.
Ce qui fait que, dans mon cheminement pour la kinésio, j’ai rencontré le Reiki. Et je pense que c’est après le premier ou le deuxième niveau Reiki où là, au niveau vibratoire, j’ai commencé à m’élever de plus en plus. Et vu que mon travail n’était vraiment plus en adéquation avec qui j’étais, les choses se sont faites naturellement, en réalité.
Donc d’un trente-huit heures semaines je suis passée à un dix heures semaine. Pour ensuite ne plus y travailler du tout. Et ça ce n’était pas de mon chef, en fait. Enfin si, c’était de mon chef. Mais c’est mon patron qui m’a dit que ce n’était plus possible de me garder. Et du coup ça m’ouvrait la porte sur autre chose : des formations, des remises en question, voire ce que j’avais vraiment envie de faire.
Et c’est à partir du moment où j’ai commencé à travailler sur moi que ça s’est fait naturellement, en fait.
Oui, les choses se sont mises en place toutes seules, en fait.
C’est incroyable, oui.
Et d’une façon juste au niveau timing et au niveau de tes nouveaux besoins, en fait.
Tout à fait. Il n’y a pas un moment où je me suis dit… à regretter ce qui s’était passé. Non, j’ai eu besoin de ça pour, justement, avoir envie d’aller plus loin. Et de changer, puisque c’était vraiment ça mon besoin initial.
Mais si on remonte encore plus loin dans le temps, dans ton parcours professionnel, tu as cette caractéristique d’avoir pas mal bougé, d’avoir pas mal testé des choses.
C’est vrai.
Qu’est-ce qui t’amenait chaque fois d’une chose à l’autre ?
Je n’aimais pas. Je n’aimais pas ce que je faisais, du coup j’ai changé. Donc oui, j’ai fait un peu de tout. J’ai travaillé en magasin de vêtements, en banque, dans des bars, en call center… J’ai vraiment fait plein de choses, sans jamais rester très très longtemps là où j’étais. Et dès que je n’aimais pas, je m’arrangeais pour partir. Ou alors on « se débarrassait » de moi, donc ça tombait bien aussi.
Mais en général c’était plutôt moi qui faisais le pas de partir. Soit pour un autre travail que j’avais déjà trouvé, et alors c’était une sécurité. Ou alors je partais sans trop savoir ce qui allait me tomber dessus. Mais voilà, j’avais pris le risque et ça s’est finalement bien passé, sans regret.
Maintenant c’est vrai que rester sur place, dans un boulot qui ne me plaisait pas, j’allais m’éteindre. Pour moi c’est inconcevable de rester aussi longtemps dans un endroit. Surtout si on n’aime pas, en sachant qu’on passe la moitié de sa vie sur son lieu de travail, en tout cas presque, non ce n’était pas possible. Donc… j’avais la bougeotte, voilà.
Et en même temps, c’est des choses très très différentes que tu as testées. Parce qu’entre un magasin de vêtements et une banque, le lien je ne le vois pas tellement. Alors qu’est-ce qui t’amène alors dans un magasin de vêtements, qu’est-ce qui t’amène dans une banque ?
Un magasin de vêtements parce qu’à l’époque j’aimais bien les vêtements. Et puis je trouvais ça sympa, quand je voyais les vendeuses. Je me disais « oh, ça a l’air bien », je trouve que l’image qu’elles reflétaient ça me plaisait plutôt bien. Donc j’avais envie de me glisser sous cette image pour voir un peu comment je m’y sentais.
Et puis ça n’allait pas. Alors j’ai trouvé un autre travail où j’ai eu la chance de tomber directement sur un autre boulot, en banque, où là, au fur et à mesure du temps, je me suis aperçue que c’était pas du tout du tout ce que j’avais envie de faire. Notamment la façon de traiter les clients en fonction de ce qu’ils ont sur leur compte en banque… Voilà, je n’étais pas du tout en accord avec ça parce que je suis fort sociale, dans le social et tout ça. Donc ça ne correspondait pas du tout avec ma vision des choses.
Alors là j’ai quitté pour faire encore d’autres choses qui n’avaient rien à voir avec ma formation de base qui est le tourisme, dans lequel je n’ai jamais travaillé finalement.
Tout ce parcours-là, c’est un parcours à la recherche de toi et à la recherche de ta bonne place ?
Oui, c’est ça, tout à fait.
Et du coup, maintenant, L’Être Essentiel, avec ce mot « Essentiel », c’est parce que tu as l’impression d’être à la bonne place, d’avoir retrouvé ton essence ?
Oui, exactement, tout à fait. Et le fait d’avoir énormément de retours positifs par rapport aux personnes qui ont pu venir chez moi, que ce soit en séance ou en stage, ça me fait sentir, à chaque fois, de plus en plus… bien et à la bonne place, en fait. Voilà.
C’est comme si, à l’intérieur tu sens que c’est juste. Et en plus ce qu’on te reflète à l’extérieur te confirme là-dedans.
C’est ça.
Donc dans tout ce parcours-là, de place en place, il n’y a jamais eu, chez toi, cette peur, quand même, malgré tout, de quitter une place, de quitter peut-être un CDI, un salaire, une sécurité ?
Non, pas du tout. C’est justement ce que ma grand-mère me dit à chaque fois…
Merci pour la grand-mère (rires)…
C’est vrai que parfois elles sont de bon conseil. Mais là, dans ce cas-là, non pas du tout. Parce que finalement, si je l’avais écoutée, j’aurais dû rester à l’endroit où j’étais il y a quelques années, qui ne me plaisait pas du tout, simplement parce que j’avais un CDI.
Et non, je n’ai jamais vraiment eu peur, en fait. Même si je sais qu’au niveau de ma famille, ou quoi, je n’aurais pas pu demander de l’aide. Donc je savais que j’étais un peu livrée à moi-même. Malgré tout ça je n’ai jamais eu peur, non. Sinon je pense que je ne l’aurais peut-être pas fait.
Je me suis toujours dit que si je voulais vraiment trouver un boulot, j’en trouverais un. Même si ce n’est pas le boulot de mes rêves. Et que ce serait transitoire. Mais je savais que je ne me retrouverais pas sans rien. Ça j’avais une totale confiance à ce niveau-là. Sinon je ne l’aurais pas fait.
Du coup c’est une force que tu as toujours eue, en toi, de pouvoir choisir ton bien-être, ton plaisir, plutôt qu’une image de la sécurité.
Oui, c’est vrai, c’est tout à fait ça.
Et dans ce mouvement, après, de quand même passer d’un… parce que tous ces boulots-là, le point commun c’est quand même le salariat. Et puis maintenant tu es indépendante, tu es entrepreneur… ça a été facile, ce mouvement-là, de faire le saut dans le vide et de te mettre à ton compte ?
Facile, non, parce qu’il y a toujours les doutes, ça c’est sûr et certain. Mais après, encore une fois, à partir du moment où on a bien travaillé sur soi et où on est en mesure de bien aider les autres et d’être à la bonne place, je crois que les choses se font de manière naturelle.
Si on est sur le bon chemin, je pense qu’il y aura peut-être quelques cailloux. Mais pas autant que si j’avais choisi quelque chose à l’opposé de mon chemin actuel. Là, ici, je pense être à la bonne place, au bon endroit. Et du coup les choses sont bien faites, et du coup l’Univers fait tout pour que je corresponde parfaitement à ce rôle, et voilà, j’en suis heureuse.
Maintenant c’est vrai que j’essaie de ne pas avoir peur. Parce que le fait d’avoir peur ça peut, par la loi de l’attraction, m’amener des événements en conséquence, que je ne souhaite pas. Donc là, maintenant, les affirmations positives qui n’avaient pas fonctionné au tout début de mon parcours, là maintenant ça fonctionne. Et je fais mes demandes à l’Univers, pour que tout se passe bien. Et voilà, jusqu’à présent ça va donc… pourvu que ça dure.
Tu dis que ça va de mieux en mieux, donc il n’y a pas de raison que ça s’inverse. Alors est-ce que tu aurais une recette magique, une recette miracle à partager, puisque tu parles de demandes à l’Univers, de loi de l’attraction. C’est quoi, ta recette à toi ?
Moi c’est surtout faire confiance, se faire confiance et essayer d’apprendre à se connaître pour savoir ce qui est bon pour soi. Donc ne pas avoir peur de changer de poste même si ce sont des domaines à l’opposé l’un de l’autre. Justement pour savoir ce qu’on ne veut pas. Et ensuite, une fois qu’on sait ce qu’on ne veut pas, on peut vraiment avoir plus d’infos par rapport à ce qu’on veut. Et dans ce cas, si les choses sont justes, tout se passera très bien, et voilà.
Le tout c’est de dépasser ses peurs. Parce que les peurs, au contraire, vont venir attirer des événements négatifs. Et là, alors, les affirmations positives, les demandes à l’Univers, pour les avoir testées, ça fonctionne.
Et comment est-ce qu’on demande à l’Univers ?
Alors, les affirmations positives, pour bien faire : l’action est déjà réalisée, donc en « je », au présent. Et alors surtout, éviter les « ne pas », les « ne plus », les négations en réalité. Parce qu’alors dans ce cas-là, le problème c’est que l’Univers ne perçoit pas le « ne pas ». Et c’est l’inverse qui se produit. Donc ce n’est pas ce qu’on veut.
On envoie le message contraire, en fait.
Tout à fait, exactement. Donc c’est vraiment regarder dans la direction dans laquelle on veut aller. Comme le pilote de rallye qui doit regarder droit devant et non pas les obstacles. Sinon inévitablement il va se les prendre.
C’est regarder droit devant. Voir ce qu’on souhaite vraiment. Ne pas utiliser la négation. Faire comme si l’action était déjà réalisée. Et ne pas être dans le « je veux ceci » ou « je voudrais cela ». Non c’est « j’ai » : « j’ai ceci » ou « j’ai cela », voilà. Dans le présent. Et petit conseil, il y a Le Secret qui est vraiment super bien. Ou alors les livres sur la loi de l’attraction de manière générale. C’est des lectures qui sont franchement à user et à abuser, parce que ça fonctionne.
Ok, merci pour ces conseils !
Avec plaisir !
Et malgré tout, dans ton parcours, si tu devais dire quelle a été ta difficulté principale ?
Alors, la difficulté principale…
Ou ton obstacle le plus gros que tu as eu à franchir…
Je ne dirais pas que c’est un obstacle, mais je dirais plutôt une petite difficulté, c’est l’entourage. Notamment le couple, inévitablement. Parce que moi j’étais dans une démarche d’aller mieux, de me découvrir moi-même, d’évolution, etc. Et puis au niveau spirituel aussi, pas mal de choses ont commencé à se chambouler. Forcément, l’autre personne n’est pas toujours… N’est plus sur la même longueur d’ondes. Là, alors, ça peut générer des petits clashs. Parfois on poussait des gueulantes, l’un et l’autre.
Mais au final je m’aperçois que, au fur et à mesure des années, parce que finalement mon compagnon a été avec moi dès le début donc il a vu mon évolution, et a contrario moi j’ai vu la sienne aussi, dont il n’est pas toujours conscient, et pourtant je peux garantir qu’elle est là. Eh bien au fur et à mesure du temps, on a appris tous les deux à mieux communiquer. Ce qui n’était pas le cas avant. À parler de nos craintes, de nos doutes respectifs. Et au final la communication est beaucoup mieux passée.
Donc là, au départ, ça a été un obstacle parce qu’il y avait forcément des clashs. Et le fait qu’il y ait des clashs, ça fait que le travail que j’avais accompli sur moi-même, ça redescendait un peu. Donc c’était pas toujours facile à admettre.
Mais à côté de ça, c’est vrai qu’il a toujours été là. C’est lui qui me conduisait à gauche et à droite. Donc pour lui c’était pas toujours évident non plus, parce que parfois c’était à l’autre bout de la Belgique. Je peux comprendre que parfois ça pouvait l’énerver. Surtout qu’on ne finissait pas toujours à l’heure… Bref, ce n’était pas toujours évident. Mais au final, à l’heure actuelle, je dois dire que cette situation, même s’il n’y a pas été impliqué directement personnellement, je vois les répercussions que ça a eu sur lui. Et, au final, on n’a jamais été aussi heureux que maintenant donc… donc voilà.
Sinon à part ça, à ma connaissance il n’y a pas vraiment eu d’obstacle.
Oui c’est ça mais forcément dans une relation, dans une relation de couple encore plus parce que c’est une relation très forte, mais dans toutes les relations, à partir du moment où une personne change, ça demande une adaptation de tout l’entourage.
Oui, c’est ça. Et alors, il y avait également autre chose auquel je viens de penser maintenant et qui peut aussi être une indication pour les personnes, afin de savoir si elles sont sur le bon chemin ou pas, c’est au niveau financier.
C’est vrai que toutes les formations, tous les stages en développement personnel, en soin énergétique et tout ça, il faut le dire, coûtent un certain prix. Et c’est pas à la portée de tout le monde. Eh bien au départ, financièrement je ne roulais pas sur l’or. Maintenant non plus, hein, voilà. Mais en tout cas, à ce moment-là, je roulais encore moins sur l’or. Eh bien malgré tout, je voulais m’inscrire à certaines formations. Et, je ne sais pas par quel hasard hasardeux, finalement j’arrivais quand même à avoir l’argent des formations.
En réalité, à chaque fois que j’ai voulu m’inscrire à quelque chose, les choses se sont mises en place pour que je puisse y participer. J’étais libre, je recevais l’argent d’une source x ou y et tout se mettait en place. Et les formations que j’avais envie de faire et auxquelles, apparemment, je ne devais pas assister, j’avais envie de m’y inscrire, je m’y inscrivais, et il y avait des blocages. Soit je devais me rendre dans un autre endroit, soit je n’avais plus l’argent parce que j’avais dû payer autre chose entre temps… Et voilà, ça coinçait. Donc ça, ça peut être une bonne indication aussi par rapport aux éventuels stages qu’une personne aurait envie de faire : s’il y a trop de blocages qui se mettent sur le chemin, il faudra peut-être envisager autre chose.
Finalement, chez toi, il y a ce mix de… une solide confiance, confiance en toi et aussi une solide confiance que tu es guidée.
C’est ça, oui. Et surtout au niveau professionnel. Maintenant, au niveau personnel, c’est un peu moins. Mais j’y travaille toujours, parce qu’on n’arrête jamais, finalement, de travailler sur soi. Sinon on ne serait plus incarné.
Mais au niveau professionnel, au niveau de mes aspirations professionnelles, je fais confiance un maximum. Et au pire, si ça ne marche pas, j’aurai essayé et ce sera sans regret.
Donc si je reprends à nouveau tout ton parcours professionnel, tu étudies le tourisme. Puis tu essaies plein de choses au niveau professionnel.Et maintenant te voilà dans la relation d’aide. Est-ce que, du coup, tu as reconnecté là un rêve de petite fille ? Ou jamais tu n’avais imaginé d’être là-dedans et c’est venu à toi un peu par hasard ?
Si si, j’ai toujours été comme ça depuis mon plus jeune âge. Même si, à l’adolescence, j’ai commencé à être une personne que je n’étais pas vraiment. Une personne très critique, je me donnais un genre… Avec le recul je me dis que j’étais quand même assez spéciale… Eh bien, hormis ça, j’ai toujours été vers les gens qui n’allaient pas bien. Et les gens aussi, bizarrement, se sont toujours beaucoup confiés à moi. Et c’est vrai que je pourrais écouter parler quelqu’un pendant des heures, en fait, sans forcément intervenir. Simplement écouter, ça je l’ai toujours fait, en fait. Depuis enfant je pense.
Et les personnes qui savent écouter sont rares, donc c’est vraiment un talent.
Oh, merci ! Mais c’est vrai que j’aime autant écouter que moi-même prendre la parole, en fait, voilà. Sauf dans le cadre des stages où là, ma place est différente. Mais sinon, dans un échange, c’est vrai que j’aime beaucoup écouter les personnes, découvrir un peu qui elles sont, et voilà, j’ai toujours aimé ça.
Et du coup c’est comme si à l’adolescence tu t’étais un peu « perdue », et puis que tu as fait tout un travail sur toi qui t’a ramenée à ton être essentiel.
C’est ça, oui. Je me suis fort écartée de qui j’étais réellement. J’ai fait des mauvais choix – mais bon, ça tout le monde en fait. Mais finalement, sans ces mauvais choix, à l’heure actuelle ça n’aurait peut-être pas fait qui j’étais, enfin qui je suis.
Oui, ça fait partie de tout ce que tu es aujourd’hui. De tout ce qui fait que tu es toi, là maintenant, à faire ce que tu fais, et qui est juste.
Oui, voilà. Aucun regret. Je me suis bien amusée. Et au final, avec le recul, je ne regrette pas. Au moins, je me suis bien amusée.
Alors pour clôturer cet interview, si je devais te demander ton conseil à toi, ton conseil en or pour quelqu’un qui, justement, ne se sent pas « juste » dans sa vie, mais qui a peut-être des peurs qui l’empêchent de faire les changements qui s’imposent, ou qui ne sait pas comment faire.
Alors je vais parler de ce que moi j’ai fait. Donc comme je l’ai dit tout à l’heure, en fait, je me suis fait confiance. Et je me suis dit, au pire, même si je me redirige dans une voie qui n’est pas bonne pour moi, j’aurai toujours la chance de rebondir sur autre chose.
Je ne me suis jamais vraiment posé de question. Et même si c’était un travail qui ne m’aurait pas plu, ce n’aurait été que transitoire, en attendant de me retourner.
Maintenant, ce que je peux dire d’autre par rapport à ça, c’est vraiment se faire confiance. Et apprendre aussi à se reconnecter à soi-même et voir quelles sont vos aspirations. Voir un peu ce que vous aimez faire, ce que vous n’aimez pas faire, et surtout essayer de faire des choses qui vous procurent du plaisir et des choses pour lesquelles vous n’avez pas l’impression de travailler, en fait. Et à partir du moment où vous avez trouvé cette voie vers laquelle aller, en tout cas une voie à expérimenter, même si ça ne fonctionne pas, au moins vous testez. Et je crois que tout est vraiment une question de confiance, en fait.
Je crois que c’est la confiance, être dans le moment présent, ne pas se poser trente-six questions. Et ne pas commencer à faire interférer le mental. Parce qu’en général la première idée est toujours la bonne. Et après c’est sûr que le mental va venir pour saboter ce qu’on a envie de faire.
Donc quand j’avais deux choix qui se présentaient à moi, je me disais : ça je me dis que c’est ok, et ça je me dis que c’est moins ok. Et puis après je commence à réfléchir et je me dis « ah oui mais ça, finalement, c’est peut-être pas si ok que ça ». Alors qu’à la base ça aurait été très bon pour moi.
Donc un bon choix à faire aussi, c’est par exemple prendre un papier et noter, par exemple, tel boulot. Et prendre un autre papier et noter tel boulot. Prendre un papier à la fois dans les mains, ressentir, demander à ressentir, parce que si on ne demande pas, on ne ressent pas, donc demander à ressentir « si je fais ce choix-là, est-ce que ce sera bon pour moi ou pas ». Et on regarde dans le corps ce qui se passe.
Si on se sent bien, si on sent qu’on s’ouvre et que c’est ok, voilà. Il n’y a pas à chipoter pendant dix ans, voilà, c’est le bon choix pour soi.
À l’inverse, si on ressent qu’on commence à être oppressé et qu’on commence à ne pas être bien, là on évite. Même si, à la base, on se disait « oui, c’est un boulot avec lequel je vais bien gagner ma vie, ceci, cela ». Voilà, ça c’est encore le mental qui intervient. Donc en général, la première idée qui vient c’est la bonne. Et surtout ne pas commencer à se poser trente-six mille questions, voilà. Sinon, on ne fait jamais rien.
Ressentir sur base des petits papiers dans les mains, ça je vais retenir.
Oui, c’est pas mal hein comme truc. Et franchement, ça fonctionne bien. Même pour les personnes qui ne sont pas très connectées à leur corps, c’est un très bon moyen pour, justement, travailler le moment présent, puisqu’on est complètement connecté aux sensations du corps. Donc ça permet de s’ancrer aussi, en faisant ce genre d’exercice.
Au fond, ce qui est aussi très particulier dans ton parcours, et je trouve très inspirant, c’est que tu ne t’es pas dit, un jour, je vais créer L’Être Essentiel, je vais faire du Reiki, faire des stages, etc. Tu as mis un pied devant l’autre. Tu as suivi ton intuition, tu as suivi les choses qui se présentaient à toi, et les choses se sont mises petit à petit. Ce qui est beaucoup moins… il n’y a pas de pression là-derrière. Tu as suivi le mouvement naturel, en fait, de la vie.
J’ai rien forcé. J’ai vraiment rien forcé. Maintenant c’est sûr, au début j’avais fait une couveuse d’entreprise où, là, je me suis dit c’est bon, pendant un an je peux… Même si j’ai un client tous les mois, c’est pas très grave. Je ne me suis vraiment pas mis la pression. Parce qu’en étant dans le vouloir plus, vouloir plus, vouloir plus, on bloque en fait.
Donc je me dis que les choses se sont vraiment mises comme il faut. Et à être trop dans le vouloir, rentabilité et compagnie, je crois que ça bloque un peu les choses.
Ce processus, que tu as l’air de faire avec un grand naturel, de sentir à la fois toi, et soutenue et guidée par tout ce qui se présente, en fait.
C’est ça, oui. Lentement, mais sûrement.
Pour aller loin et longtemps.
Ben j’espère !
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