J’espère que tu t’es levé ce matin « de bonheur », quelle que soit l’heure qu’il était ! En ce qui me concerne, c’était les deux.

Voir l’article en vidéo :

Quand je me lève de bonheur

Je me suis levée de super bonne humeur, et il était très tôt : 6 heure ! J’avais mis mon réveil, mais je me suis même éveillée avant qu’il ne sonne, tout ça parce que j’avais devant moi une journée qui m’enthousiasmait.

Certains diront, bien sûr, 6 heures, ce n’est pas si tôt ! Oui, bon, c’est possible. Il se fait que je n’ai jamais aimé me lever tôt et surtout, surtout ! être tirée de mon sommeil par la sonnerie du réveil.

Me lever à 6 heures, en vrai, ce n’est pas du tout mon truc. Et faire un article en mode « entrepreneur-qui-se-lève-à-5-heures-du-mat-qui-a-une-routine-de-ouf-un-petit-déj-super-équilibré-et-qui-fait-du-sport-avant-de-se-mettre-à-bosser-avec-une-énergie-de-guerrier », ce n’est pas mon truc non plus.

Au contraire, en fait. En me levant à 6 heures, je me faisais la réflexion qu’il ne m’arrive jamais de me lever si tôt. Et que ça m’arrive très rarement de mettre mon réveil.

La dernière fois que j’ai mis mon réveil plus tôt que d’habitude, et que je l’ai mis tous les jours pendant une semaine – un truc de ouf pour moi – c’était lors de mes dernières vacance. J’étais aux sports d’hiver, et si je vais aux sports d’hiver, ce n’est pas pour faire la grasse mat’. C’est plutôt pour être sur les pistes dès leur ouverture.

Et là, pareil : je suis en randonnée, il fait super chaud, donc je me lève super tôt pour partir et marcher un maximum tant que la température est supportable.

Quand je me levais de malheur

Tout ça me ramène à mon enfance où, déjà, me lever le matin était un défi de chaque jour.

Le soir, j’allais me coucher le plus tôt possible afin que le matin, quand le réveille sonne, ce soit le moins pénible possible.

Depuis l’enfance, et tout au long de mon adolescence et encore à l’âge adulte, me lever le matin a toujours été problématique.

Du coup, au moment où j’ai dit « stop, j’arrête de vivre une vie qui ne me correspond pas », même si je ne savais pas ce que j’allais faire, j’ai établi une liste de critères qui définiraient ma vie idéale.

Et devine quel était le premier critère ? Travailler à la maison !

Pourquoi ? Parce que travailler à la maison sous-entendait pour moi deux choses essentielles :

  • Pas de trajet, et s’il n’y a pas de trajet, je peux me lever plus tard.
  • Possibilité de faire des siestes.

Ces deux critères, pour moi, ils étaient essentiels. Et souvent, les personnes avec qui je travaille me le disent : « Moi aussi, je veux des siestes ! » Ce que je comprends, bien évidemment.

Et pourtant… (la vie version bonheur)

Pourtant, je ne fais pas de sieste si souvent que ça… Et je ne me lève pas tard, je ne fais pas de grasses matinées (mais je ne mets pas mon réveil, ça, ça reste important).

Ces critères-là, ils venaient de mes années de réveils pénibles, mais aujourd’hui c’est l’enthousiasme qui me fait me lever le matin.

Ou alors… (la vie à côté du bonheur)

Il m’arrive encore, par période, de faire davantage de siestes. Ou d’être plus fatiguée.

Je sais, alors, qu’il y a quelque chose que je n’écoute pas à l’intérieur, quelque chose qui n’est pas juste qui me prend mon énergie.

Ça peut être le fait de ne pas écouter mon besoin de sommeil. Ça peut être le fait de me nourrir en n’écoutant pas les besoins de mon corps. Et surtout, ça peut venir d’un manque de joie.

La joie, c’est le meilleur moteur pour avoir l’envie, l’enthousiasme, l’énergie, etc.

Aujourd’hui, je sais que si je traverse une période où je suis plus fatiguée, c’est que je manque de joie. Que j’oublie que le centre de ma vie doit être la joie. Et que je me perds dans des choses qui ne me correspondent pas.

C’est comme ça que la fatigue est finalement devenue une formidable alliée. Elle me permet de savoir en permanence si je suis toujours bien alignée. Si je suis toujours connectée à moi, à ce qui m’anime, ou pas.