Si comme moi tu es passionné par cette question : « Qui je suis ? » Parce que c’est une question qui nous permet d’aller toujours plus loin dans le fait de se connaître, de s’aimer et donc de pouvoir trouver et prendre sa place je veux, dans cet article, attirer ton attention sur un gros piège qui se cache aussi derrière cette question.

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Tout l’intérêt de savoir qui je suis

Si cette question me passionne, et si ça me passionne d’aider mes clients à aller toujours plus loin dans ce questionnement sur soi-même, c’est que c’est la meilleure façon d’ouvrir grand les portes de la liberté, le champ des possiblres. Plus je me connais, plus je m’aime, plus je sais ce dont j’ai besoin, ce dont j’ai envie. Plus je sais comment je fonctionne plus je peux savoir comment fonctionner encore mieux. Et plus je sais aller là où je suis bien avec moi-même et bien avec les autres.

Le piège des « je suis… » !

Sauf qu’il arrive – et assez souvent – que plutôt que nous ouvrir les portes de la liberté, cette question elle se referme comme un piège sur nous. Qui nous limite, qui nous met des freins, des barrières, etc.

En exemple, j’ai eu une conversation, deux jours d’affilée, avec deux personnes qui avaient la même étiquette mais qui en faisaient quelque chose de complètement différent.

Ces deux personnes ont fait des tests, et ont été étiquettées HP (Haut Potentiel).

Pour l’une, le discours qui accompagnait ça était : « Nous, les HP, on est hypersensibles. Donc c’est très difficile pour nous de nous adapter à ce monde. Ce monde n’est pas fait pour nous parce que… »

Si je résume, en gros, ça donne « Je suis HP et je suis victime de cette caractéristique de ma personnalité. Donc je suis fichu. Pour moi, c’est beaucoup plus difficile que pour les autres et je n’arriverai jamais à m’adapter à ce monde. Et à y trouver ma place et à y être bien. »

L’autre me dit qu’elle est HP presque du bout des lèvres. Ayant peur de passer pour orgueilleuse. Son discours : « J’ai découvert que je suis HP, donc que j’ai un potentiel énorme en moi que je n’exploite pas. J’ai décidé maintenant que j’allais y aller ! Que j’allais donner mon maximum pour savoir exactement où ce potentiel peut le mieux se matérialiser. »

Les deux faces d’une même médaille

Pour la première personne, c’était une caractéristique enfermante. Pour la deuxième tout l’inverse, elle se rendait compte qu’elle pouvait faire beaucoup plus que ce qu’elle faisait. Ça lui ouvrait des tas de possibilités et l’envie de se donner les moyens de faire plus, mieux, pour se réaliser pleinement.

Comme quoi, une même étiquette peut être prise de façons très différentes !

Au fond, l’étiquette elle importe peu. Ce qui compte, c’est comment tu la reçois et ce que tu en fais

En pratique, quels sont les « bons » « je suis » ?

Pour savoir si « tes étiquettes » sont porteuses ou pas, complète cette phrase : « Je suis… » Puis pose-toi la question : « Est-ce que ça me convient ? Est-ce que c’est porteur ? »

Ce n’est pas une question de positif ou négatif. En soi, une étiquette n’est jamais positive ou négative. Sauf si tu utilises des mots clairement associés à des défauts.

Mais la question est de savoir si c’est porteur ou pas. Si ça t’aide à être toujours plus en accord avec toi-même et à donner ce que tu as de mieux. Si ce n’est pas le cas, transforme.

Il y a toujours, dans tout trait de personnalité, une façon de le prendre qui est porteuse, une façon de l’envisager qui est enfermante.

À toi de voir, tout ce qui n’est pas porteur, le positif là-derrière. Comment ça peut être envisagé d’une manière qui t’aide à être encore plus qui tu es, à aimer qui tu es et à en faire bénéficier un maximum de personnes autour de toi.