Un article pour parler de liberté, thème cher à mon cœur… ou plutôt non, par pour en parler : pour que je te donne une recette (de seulement 5 ingrédients) que tu vas pouvoir appliquer dès maintenant, et ce dans tous les domaines de ta vie, pour que tu puisses faire exactement ce que tu veux quand tu veux, et rien de plus ni de moins.

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Le premier ingrédient : identifier « il faut » et « je dois »

L’idée de cet article, elle m’est venue un matin où, comme souvent le matin, mon mari partait travailler avec des pieds de plomb (cette expression étant apparemment un belgicisme, en français de France je dirais qu’il y allait à contre cœur).

Dans la discussion, il me dit : « Pour toi c’est facile, tu fais exactement ce que tu veux quand tu veux. » Et il a tout à fait raison.

Ce qui ne m’empêche pas de lui répondre : « Et pourquoi est-ce que tu ne fais pas pareil ? » Et lui : « Parce que je dois… parce qu’il faut… »

Et là STOP, c’est parfait : on tient le premier ingrédient de notre recette. Quand on identifie qu’on ne se sent pas libre parce que « il faut », ou parce que « je dois », on met ça dans la marmite et on y ajoute tout de suite le deuxième ingrédient.

Le deuxième ingrédient : est-ce utile et nécessaire ?

Le deuxième ingrédient, c’est la question : « cette chose-là, qu’il faut que je fasse, est-elle vraiment utile et nécessaire ? »

Parce que le nombre de choses qu’on peut parfois s’imposer alors qu’elles ne servent à rien, il est assez énorme !

Donc, déjà se poser la question : « est-ce utile et nécessaire » puis, pour être bien sûr que c’est effectivement utile et nécessaire, se demander : « qu’est-ce qui va se passer si je ne le fais pas ? »

Un exemple : si je me dis qu’il faut que je passe l’aspirateur, qu’est-ce qui va se passer si je ne le fais pas ?

Dans le premier cas, la réponse à cette question est « pas grand-chose… ma maison va rester sale mais au fond je m’en fiche. » Alors ce n’est pas vraiment utile et nécessaire.

Par contre, si je suis dans une situation où des amis viennent manger le soir, je ne serai pas très à l’aise de les recevoir dans une maison qui n’est pas propre. Alors c’est nécessaire et je garde l’idée de passer l’aspirateur.

Mais je ne le passe qu’après avoir ajouté les autres ingrédients de la recette bien sûr !

Le troisième ingrédient : est-ce prioritaire ?

Ce troisième ingrédient, c’est la question : « est-ce que c’est prioritaire ? »

Dans l’idée que je fais cette action avec des pieds de plomb (autrement dit à contre cœur), suis-je vraiment contraint, est-ce vraiment prioritaire de la faire exactement maintenant ? Est-ce que je ne peux pas la faire un peu plus tard et faire autre chose maintenant ?

Pas dans l’idée de procrastiner, mais plutôt dans l’idée que peut-être là maintenant, dans l’énergie dans laquelle je suis, ça va me peser alors que si je le faisais dans une demi-heure, ou dans deux heures, je serais mieux disposé et ce serait beaucoup léger ?

Si l’action est bien prioritaire, je la fais (en tenant compte bien sûr des quatrième et cinquième ingrédients) et sinon, je la remets à plus tard.

Le quatrième ingrédient : qui est-ce qui parle ?

Avec le quatrième ingrédient, on entre un peu dans la subtilité : on a vu que c’était utile et nécessaire, et même prioritaire, mais pour en être sûr à 100 %, je me pose encore cette question : quand je dis « il faut » ou « je dois », qui est-ce qui parle ?

Parce qu’il y a plein d’ « il faut » qui viennent d’autorités extérieures : dans « il faut », d’un point de vue grammatical, le « il » est un pronom impersonnel, ce qui dit bien qu’on ne sait pas qui est ce « il ».

Un exemple : « il faut faire son lit tous les matins ». Le « il », dans cette phrase, il y a beaucoup de chances qu’il représente une autorité parentale qui nous a appris, dans notre enfance, que nous devions faire notre lit le matin.

Est-ce que pour autant j’en fais une vérité pour moi ? Est-ce que je garde ce « il faut » ? Je vais le vérifier avec moi-même.

Un autre exemple : « il faut manger cinq fruits et légumes par jour ». C’est une « vérité » qui s’affiche partout, dans les spots publicitaires, mais… Tant que je n’ai pas testé, tant que je n’ai pas constaté dans mon corps et dans ma tête que je suis mieux, que je suis plus en forme, que je me sens mieux quand je mange chaque jour cinq fruits et légumes, je n’en fais pas une vérité pour moi, je n’adopte pas cette maxime.

Donc je teste, et en fonction de ce que ça donne je construis mes propres vérités.

Le cinquième ingrédient : échanger « il faut » et « je dois » contre « je décide » et « je choisis »

Si, mêlé à tous ces ingrédients, mon « il faut » du début est toujours bien d’actualité, alors j’introduis la cerise sur le gâteau – et c’est la petite cerise qui change tout, parce que le gâteau sans cerise ce n’est pas un aussi beau gâteau – et je change ce « il faut » en « je décide ».

Et encore mieux que « je décide » : « je choisis ».

Donc l’action que je vais faire, que je m’apprêtais à faire avec des pieds de plomb (à contre cœur), je ne la fais plus de mauvaise grâce, je choisis de la faire.

Ce qui change toute l’énergie que je mets dans l’action en question : ce n’est plus quelqu’un d’autre qui me l’impose, ce n’est même pas moi qui me l’impose non plus, c’est moi qui choisis de la faire parce que je sais exactement pourquoi je la fais.

Je la fais donc même avec plaisir, parce que je la fais dans le but que je me suis fixé.

Et surtout, je reprends les rennes de ma vie, je suis vraiment le seul et unique capitaine de ma vie : c’est moi qui choisis, c’est moi qui décide.