Au début de l’hiver, je change les pneus de ma voiture. Équipée de pneus neige, elle est prête à affronter les conditions hivernales. Mais qu’est-ce que je fais pour me préparer, moi ?
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Une période un peu spéciale
Le mois de décembre est un mois que j’aime beaucoup puisque c’est la période de l’Avent.
L’Avent, on peut y mettre plein de significations, plein de symboliques différentes. Moi, j’en profite pour mettre des rituels en place pour me préparer à l’hiver. Ou plutôt pour me préparer au printemps. À l’année prochaine.
Il y en a qui sont adeptes des bonnes résolutions de début d’année. Moi, plutôt que de prendre des résolutions que je vais peut-être tenir un jour, une semaine, un mois maximum, je profite du mois de décembre pour faire à la fois un bilan, à la fois me projeter sur l’année suivante, remercier pour tout le bon que j’ai reçu cette année-ci, etc.
Un outil magique
Aujourd’hui j’ai utilisé – et décidé de vous partager – un outil qui permet de décider tout ce que j’ai envie de laisser là. Tout ce que j’ai envie de lâcher.
Que ce soient des émotions, des comportements… Tout ce que je n’ai plus envie de vivre. Tout ce que je n’ai plus envie d’être. Et que je décide d’envoyer à l’Univers pour m’en détacher. Pour me libérer de ces comportements contre-productifs. De ces émotions qui ne me font pas de bien.
À la fois, cet outil me permet de choisir ce que j’ai envie de vivre. Qui j’ai envie d’être. Ce que j’ai envie d’expérimenter pour la suite.
Cet outil, si tu as déjà travaillé avec moi tu le connais parce que je le partage très souvent à mes clients. Il est approprié dans beaucoup de cas, c’est pourquoi le le partage dans cet article.
Concrètement, j’ai pris une feuille que j’ai orientée façon paysage et que j’ai divisée en deux. Dans la partie de gauche, j’ai dessiné, symbolisé, tout ce que j’ai envie de lâcher. J’ai utilisé des dessins, des mots-clés, des couleurs… Pour que et mon cerveau gauche et mon cerveau droit soient sollicités.
À droite, j’ai mis ce que, à partir de maintenant j’ai envie de vivre. Aussi bien en termes d’émotions que de choses à faire, la personne que j’ai envie d’être.
Pour les perfectionnistes
Une question qu’on me pose souvent, quand j’explique cela à mes clients, c’est : « Comment savoir si j’ai bien fait l’exercice ? »
C’est très simple.
Une fois que j’ai rempli les deux parties de la feuille, il me suffit de regarder la partie de gauche pour ressentir un poids. Les mots, les images, les couleurs qui figurent dans cette partie de la feuille me font ressentir tout l’impact plombant qu’ont sur ma vie toutes ces choses que je décide de lâcher.
Quand je regarde la partie de droite, par contre, tout de suite j’ai une sensation de légèreté. Ça me plaît, même si je dessine comme un pieds. Le bonhomme que j’ai dessiné, il est plein de vie, plein d’énergie et de jolies couleurs qui m’enthousiasment.
Aux sensations physiques que me procurent les deux parties de ma feuille, je sens que c’est bon et que je veux vraiment lâcher la partie de gauche.
Du coup, je prends une paire de ciseaux. Je coupe ma feuille en deux. Et cette partie de gauche dont je ne veux plus je la jette au feu. La partie de droite, elle, je l’affiche bien en vue.
Et chaque fois que je la verrai, je repenserai à ce que je veux vivre, expérimenter et être à partir de maintenant.