Beaucoup aimeraient vivre de leur passion, ont envie d’une vie plus passionnante, plus excitante pour se réveiller avec enthousiasme le matin rien que de penser à ce qu’ils vont faire de beau sur leur journée mais se retrouvent bloqués car ils veulent vivre de leur passion mais n’ont pas de passion.

Or ce que je veux te faire passer dans cet article c’est :

  • Si tu n’as pas de passion, tant mieux, c’est plutôt un bon point de départ.
  • Comment faire de ta vie ta passion, et qu’elle corresponde à ce que tu veux vraiment.

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Qui suis-je pour te parler de ça ?

Une part de mon activité, qui m’anime particulièrement, consiste à aider ceux qui le souhaitent à créer leur vie (professionnelle) sur mesure. Je mets le « professionnelle » entre parenthèses parce que ça dépasse le cadre strictement professionnel, quand on aime ce que l’on fait. Bref, j’aide les personnes qui ont envie de créer leur vie sur mesure à trouver leur idée de projet et à pouvoir le mettre en place.

Dans le cadre de cette activité, deux réflexions me reviennent souvent :

  • « Oui mais moi, je n’ai pas de passion. »
  • « Toi, tu as de la chance de vivre de ta passion ! » (Sous-entendu : de la kinésiologie)

La deuxième réflexion, elle n’est pas complètement fausse, mais elle n’est pas juste non plus. Je reviendrai là-dessus un peu plus loin.

Quant à la première, en fait c’est plutôt une bonne nouvelle, si tu n’as pas de passion.

Pourquoi ne pas avoir de passion est une bonne nouvelle ?

Je ne sais pas toi, moi en tout cas je connais pas mal de personnes qui, un jour, ont décidé de vivre de leur passion. Elles avaient un métier, qui ne les passionnait pas, elles avaient une passion à côté, et un jour, elles se sont dit : « Ma passion va devenir mon métier. »

Dans tous les cas que je connais, ça s’est mal terminé. Pourquoi ?

Quand tu as un métier et une passion, ça se passe comme ça : pendant que tu exerces ton métier, tu penses à ta passion, tu te réjouis, tu fais des plans, des projets… Et une fois que ça y est, que tu as le temps d’exercer ta passion, tu t’éclates. Jusque-là, tout va bien.

Une fois que la passion devient le métier, elle devient une obligation :

  • Tu es obligé de te lever le matin pour le faire.
  • Tu es obligé d’ajouter à cette passion tous des aspects plus administratifs… moins fun !
  • S’ajoute aussi une obligation de rentabilité, donc une certaine pression…

Une fois que ta passion devient une obligation, le mélange n’est pas bon. La passion perd son côté passionnant et en « attrape » d’autres qui le sont beaucoup moins.

C’est pourquoi tous ceux que je connais qui ont fait cette démarche-là ont fait machine arrière. Elles sont retournées à leur ancien métier pour que leur passion puisse redevenir une passion. Parce que sinon, leur passion était devenue quelque chose de désagréable et elles avaient juste perdu quelque chose dans leur vie : avant elles avaient une passion, après elles avaient un métier qui n’était pas aussi passionnant que ce à quoi elles s’attendaient.

La kinésiologie n’est pas ma passion

À ceux qui me disent que j’ai de la chance de vivre de ma passion, en parlant de mon métier de kinésiologue, je réponds ce qui suit.

Ce n’est pas complètement faux, d’accord, mais ce n’est pas vraiment juste non plus. Je ne me dis pas que la kinésiologie est ma passion et mon métier. Je dis plutôt que je suis passionnée par la kinésiologie. Et que chaque séance de kinésiologie est un petit moment privilégié, unique, et que j’adore ça. Ça me passionne.

Mais je ne vais pas de ma passion la kinésiologie. Mon métier, il est plus vaste que ça ! Comment j’en suis arrivée là ?

D’une passion pour la kinésiologie à une vie passionnante

Quand j’ai commencé à étudier la kinésiologie, je me suis lancée là-dedans avec passion. En même temps, je me lance avec passion dans tout ce que je fais, sinon je ne le fais pas.

Puis je suis devenue kinésiologue, j’ai commencé à me faire connaître, les clients ont commencé à venir… Mes affaires ont commencé à ronronner gentiment.

Ensuite, j’ai eu envie de gagner plus d’argent. Forcément, plus d’argent ça sous-entend plus de clients. Cette équation : plus d’argent = plus de clients, elle sonnait très juste dans ma tête. C’est parfaitement logique. Mais dans mon cœur… ça coinçait. Je sentais bien que ce n’est pas ce que je voulais.

Car si c’était pour en arriver à une routine composée de x clients par jour 5 jours sur 7, alors je retrouvais le côté routinier, le côté « obligation » du salariat que j’avais choisi de quitter.

Donc plutôt que de regarder tout droit, et de faire plus de la même chose, j’ai choisi de regarder sur les côtés et d’ouvrir mes horizons.

C’est comme ça qu’aujourd’hui, si je trouve ma vie passionnante, c’est parce que je fais plein de choses différentes : séance de kinésiologie, vidéos, interview, mon blog, des formations… C’est cette diversité qui est passionnante dans ma vie d’aujourd’hui, parce que ça me correspond totalement !

En effet, finalement, si je devais dire ce qu’est ma passion, c’est la liberté, le mouvement, la découverte.

Comment créer ta vie passionnante ?

La première chose à faire, elle est toute simple : une liste. Une liste de tout ce que tu aimes faire, et de tous les critères correspondant, pour toi, à une vie passionnante.

Par exemple, quand je me suis posé cette question, j’étais prof, j’avais envie de changer de métier, et je ne savais pas du tout quoi faire. Donc j’ai mis sur une liste tout ce qu’il était important pour moi de trouver dans mon futur métier. Même si je ne savais pas encore ce que ce serait.

Le tout premier critère que j’ai mis, qui peut paraître un peu bête, mais qui pour moi était très important, c’est que je voulais travailler à la maison. Du coup, que ma maison soit ici ou ailleurs, je voulais pouvoir travailler d’où je veux et selon mes horaires.

Ce deuxième critère est super important aussi pour moi parce que j’aime faire la sieste (c’est même souvent un besoin). Donc travailler à la maison me permet d’avoir mon lit à portée de main. Et je peux adapter mes horaires en fonction de mes besoins de sommeil, de mes envies…

J’ai donc listé tous ces critères : où je veux travailler, avec qui (parce que j’ai à la fois envie de rencontrer des gens, à la fois besoin de pouvoir me retirer dans ma grotte), etc.

Alors toi aussi, note tous tes critères, des plus concrets (où, quand, comment, avec qui…) aux plus abstraits : les valeurs que tu as envie d’incarner dans ce que tu vas faire, etc.

Ton cerveau prendra le relai

Rien que le fait de faire ça, d’élaborer cette liste, c’est comme si tu branchais ton cerveau sur ces critères. Et grâce à lui, des choses un peu « magiques » vont se passer.

On peut, pour expliquer cela, parler de loi de l’attraction, la version plus spirituelle. On peut aussi l’expliquer grâce aux neurosciences. Ce n’est pas mon propos ici. Sache juste que si tu « branches » ton cerveau sur ce que tu veux, c’est un peu comme si tu déployais des antennes qui vont faire leur travail d’amener à toi, ou de te permettre de voir des choses que tu ne voyais pas jusque-là, des opportunités, des informations que tu ne voyais pas, et qui vont t’amener là où tu veux.