Dans un article précédent, intitulé « On a tous la même mission de vie », je disais qu’on a tous besoin de contribuer à quelque chose de plus grand que nous. Donc que notre mission de vie à tous est d’aider… Après, à nous d’identifier qui (ou quoi) on a envie d’aider. Je ne renie pas complètement ce que j’ai dit dans cette vidéo, mais elle est quand même un peu à côté de la plaque. C’est ce que je veux rectifier dans cet article.
Voir l’article en vidéo :
La prise de conscience : le principe d’une mission
J’ai pris conscience de mon erreur lors d’une conversation avec une femme qui me parle de son projet. Elle le porte dans son cœur, mais la naissance est un peu compliquée. Comme souvent les naissances.
Elle a eu ces mots : « Tant que je ne parle pas de mon projet, personne ne m’attend. »
C’est là qu’elle se plante. Peut-être que personne, à l’extérieur, ne l’attend. Mais il y a une personne qui l’attend. Et cette personne, c’est la personne la plus importante de sa vie : elle-même !
Éloge du nombrilisme, le moteur de toute mission
Ça peut peut-être paraître égocentrique, nombriliste… Et je t’invite à être nombriliste.
Si tu veux te réaliser, toi, dans ta vie, forcément que ce ne sera pas par un projet qui est d’abord dirigé vers ou pour les autres. C’est par un projet qui doit d’abord et avant tout être dirigé vers toi.
C’est important pour deux raisons :
-
Raison numéro 1 :
Si ce n’est pas pour toi que tu le fais, il y a quelque chose qui n’est pas juste, pas aligné.
Un projet, une idée, ça a sa vie propre. Si ça vient te visiter toi, c’est que tu es la bonne personne pour le mettre en place.
Si tu ne le mets pas en place, ce n’est pas grave ! Quelqu’un d’autre le fera.
Tu as sans doute déjà entendu parler de cette intelligence collective, ou de cet inconscient collectif. Cela donne par exemple, chez des auteurs, qu’ils ont une idée de livre, qu’ils ne l’écrivent pas, et qu’ils constatent que quelqu’un d’autre l’a fait.
Pareil pour des musiques. Pareil pour des chercheurs dans des labos. Ils peuvent, dans plusieurs endroits du monde, chercher une solution à quelque chose, une formule magique… Sans communiquer, ils trouvent en même temps.
Parce qu’il y a un cerveau collectif qui s’active et qui fait que ce dont le monde a besoin, les solutions arrivent.
Donc si tu as une idée, c’est que le monde en a besoin. Mais si tu ne la réalises pas, ce n’est pas grave… pour le monde !
Par contre, c’est grave pour toi. Si c’est quelque chose qui aurait donné un sens à ta vie. Qui aurait donné de la joie.
La première raison de te mettre au centre de ta vie, de tes projets, de tes choix, c’est pour être sûr que c’est vraiment TES projets. TES choix.
Parce que si ce sont des projets que tu fais pour les autres, pour des raisons extérieures, c’est que ce n’est pas tout à fait juste. Peut-être parce que tu es trop dirigé par les « il faut », par les « je dois », par une morale bien-pensante, par une éducation… Et qu’il y a quelque chose là à réajuster.
-
Raison numéro 2 :
Faire les choses pour toi, c’est te connecter à quelque chose de tellement fondamental en toi que quels que soient les obstacles, quelles que soient les difficultés (parce qu’il y en aura), quels que soient les moments plus compliqués que d’autres (parce qu’il y en aura), tu resteras connecté à ce projet et tu continueras à le porter sur le long terme.
Parce que c’est vital pour toi.
Ce n’est pas vital pour les autres. Mais toi, tu as absolument besoin de réaliser le projet en question. Parce qu’en réalisant le projet, c’est toi que tu réalises.
Mon projet à moi (ou ma mission)
Ce que je fais, j’adore !
J’adore voir les transformations de mes clients. J’adore voir leurs réalisations, j’adore vois les étoiles qui s’allument dans leurs yeux.
Mais je n’ai pas la prétention de penser que c’est grâce à moi. Déjà parce que c’est grâce à eux. Tout est en eux. Ni que si je n’existais pas, ou s’ils n’étaient pas tombés sur moi, ils n’auraient pas réussi à faire aboutir leur projet, à se réaliser dans ce qu’ils ont vraiment envie de mettre en place, etc.
S’ils ne m’avaient pas trouvée moi, ils auraient trouvé quelqu’un d’autre. Bien sûr, ça aurait été différent. Puisqu’on est tous uniques.
Mais je ne pense pas que ce que je fais est essentiel pour eux, même si c’est chouette pour eux.
C’est essentiel avant tout pour moi. Parce que c’est moi que ça rend vivante, c’est à moi que ça donne de la joie. C’est comme ça que je me sens utile. C’est à ma vie que ça donne un sens.
Les questions à te poser pour savoir si tu es dans ta mission
Je t’invite toi aussi à te demander dans quel projet tu as envie de te réaliser et de vérifier s c’est vraiment pour toi que tu le fais.
Parce que c’est là que ça veut dire que ça a tout son sens dans ta vie.
Et elle est là, notre mission de vie à tous.
Ce n’est pas de contribuer, même si c’est un besoin. Ça vient en second lieu.
En premier lieu, la première chose qu’on a à réaliser sur cette Terre, c’est nous-mêmes. Se connecter à qui on est et pouvoir créer notre vie à partir de là.